Dans la foulée de mon article sur La Virée, et parce que j’éprouve le besoin d’exorciser l’émotion très forte que j’ai ressentie à l’écoute de l’une des plus sublimes complaintes du répertoire de cette région, j’ai décidé de rester un peu en Acadie, et de me pencher d’un peu plus près sur certains « chants de la mémoire », qui relatent l’histoire tourmentée de la province…
Petite leçon d’Histoire-géo accélérée: L’Acadie, en clair, qu’est-ce que c’est? L’Acadie, c’est une région nord-américaine majoritairement francophone morcelée, sans véritable frontière. On y inclut communément les quatre principales provinces du Canada Atlantique, à savoir le Nouveau-Brunswick, la Nouvelle-Ecosse, l’Île du Prince Edouard, et Terre-Neuve-et-Labrador. Outre ces quatre-là, des communautés de la diaspora acadienne se situent également au Québec, dans les Etats américains du Maine et de Louisiane, en Gaspésie, aux Îles de la Madeleine ou aux Îles Malouines. Entrer dans les détails serait trop compliqué, mais les historiens distinguent « l’Acadie historique » et l’Acadie « généalogique », . L’Acadie dite « historique », colonie de la Nouvelle-France, a été fondée en 1604. De par sa position stratégique entre Canada et Nouvelle-Angleterre, l’Acadie subira les conséquences de nombreux conflits, de guerres civiles en attaques anglaises. A partir de 1710, les Anglais entreprennent de conquérir l’Acadie, et seront appuyés en ce sens en 1713 par le Traité d’Utrecht, bien que la France garde « dans les faits » le contrôle du territoire. Mais les Acadiens refusent de prêter allégeance à la couronne anglaise. En riposte à cette insoumission a lieu la Déportation des Acadiens, entre 1755 et 1763: une grande partie de la population est déportée vers les Etats-Unis, la France, la Grande-Bretagne et ailleurs, et exilée. Cet épisode douloureux, véritable traumatisme d’un peuple, restera dans les mémoires sous le nom de « Grand Dérangement ». Il est à l’origine de l’éclatement de la diaspora acadienne.
Qu’en reste-t-il aujourd’hui? Des poèmes, « chants de la mémoire », des « chants du souvenir acadien », composés par des artistes acadiens ou bretons. Certains sont bouleversants d’émotion… En voici quelques exemples…
EVANGELINE (Paroles et musique: Michel Conte, 1971)
Inspirée d’un long poème épique écrit au XIXème siècle par l’américain Henry Wadsworth Longfellow, Evangéline est une sublime complainte composée par Michel Conte en 1971. La chanson fut popularisée par Isabelle Pierre. Suivirent plusieurs autres interprètes, notamment Marie-Jo Thério, Lyne Lapierre, Marie Williams, Annie Blanchard, ou encore Elisabeth Milot (du groupe Prenez Garde!). Evangéline est bien plus qu’une simple chanson: c’est le symbole de tout un peuple exilé! Elle raconte l’histoire dramatique de deux fiancés, Evangéline et Gabriel, séparés lors du Grand Dérangement de 1755 et déportés aux Etats-Unis. Pendant de nombreuses années, Evangéline n’aura de cesse de rechercher son amant dans toute l’Amérique. Mais malgré les épreuves, loin de son pays et de son bien-aimé, la jeune femme trouve la force de continuer à vivre, et devient infirmière dans un hospice. Bien des années après, elle retrouve Gabriel, devenu un vieillard, parmi les malades, et il meurt dans ses bras… Quand j’ai écouté la chanson pour la première fois, j’avais la chair de poule et, arrivée au couplet sur les retrouvailles des amants et la mort de Gabriel dans les bras de sa bien-aimé, je sentais les larmes ruisseler sur mes joues, sans que je puisse les contrôler, et sans que je cherche a les contrôler, tant j’avais été bouleversée…
C’est d’ailleurs cette forte émotion, dont j’avais besoin de me purger, qui est à l’origine de cet article… Cette complainte magnifique, incontestablement l’un des plus beaux titres du répertoire acadien, peut-être interprétée littéralement comme une chanson d’amour, mais aussi, plus profondément, comme un formidable message d’espoir. Acadien ou non, comment ne pas être touché au plus profond par le symbole que véhicule Evangéline?… En voici une analyse:
« L’amour pur et fidèle qu’éprouve Évangéline pour Gabriel symbolise la confiance éternelle, sentiment que de nombreux groupes sociaux peuvent éprouver. Lorsqu’ils ressentent cette confiance, ils voient alors poindre une lueur d’espoir dans les ténèbres de l’intolérance et du rejet. Évangéline est porteuse d’un message à la fois mythique et métaphorique, du flambeau de l’amour et de l’espoir éternels, non seulement pour les descendants directs des Acadiens victimes de la Déportation, mais pour ceux et celles qui cherchent désespérément un sens à une existence vide. Il s’agit d’une fonction très importante du mythe. Aux yeux de milliers de gens, Évangéline est l’image de l’émotion qu’elle incarne, un périple difficile à travers les joies et les peines de l’existence, donnant un sens au grand voyage qu’est la vie. » *
* Cette analyse est issue de l’article Wikipédia consacré à Evangéline: http://fr.wikipedia.org/wiki/Evang%C3%A9line
Passons maintenant à la chanson proprement dite…
PAROLES:
Les étoiles étaient dans le ciel
Toi dans les bras de Gabriel
Il faisait beau, c’était dimanche
Les cloches allaient bientôt sonner
Et tu allais te marier
Dans ta première robe blanche
L’automne était bien commencé
Les troupeaux étaient tous rentrés
Et parties toutes les sarcelles
Et le soir au son du violon
Les filles et surtout les garçons
T’auraient dit que tu étais belle
Evangéline, Evangéline
Mais les Anglais sont arrivés
Dans l’église ils ont enfermé
Tous les hommes de ton village
Et les femmes ont dû passer
Avec les enfants qui pleuraient
Toute la nuit sur le rivage
Au matin ils ont embarqué
Gabriel sur un grand voilier
Sans un adieu, sans un sourire
Et toute seule sur le quai
Tu as essayé de prier
Mais tu n’avais plus rien à dire
Evangéline, Evangéline
Alors pendant plus de vingt ans
Tu as recherché ton amant
A travers toute l’Amérique
Dans les plaines et les vallons
Chaque vent murmurait son nom
Comme la plus jolie musique
Même si ton coeur était mort
Ton amour grandissait plus fort
Dans le souvenir et l’absence
Il était toutes tes pensées
Et chaque jour il fleurissait
Dans le grand jardin du silence
Evangéline, Evangéline
Tu vécus dans le seul désir
De soulager et de guérir
Ceux qui souffraient plus que toi-même
Tu appris qu’au bout des chagrins
On trouve toujours un chemin
Qui mène à celui qui nous aime
Ainsi un dimanche matin
Tu entendis dans le lointain
Les carillons de ton village
Et soudain alors tu compris
Que tes épreuves étaient finies
Ainsi que le très long voyage
Evangéline, Evangéline
Devant toi était étendu
Sur un grabat un inconnu
Un vieillard mourant de faiblesse
Dans la lumière du matin
Son visage sembla soudain
Prendre les traits de sa jeunesse
Gabriel mourut dans tes bras
Sur sa bouche tu déposas
Un baiser long comme ta vie
Il faut avoir beaucoup aimé
Pour pouvoir encore trouver
La force de dire merci
Evangéline, Evangéline…
Il existe encore aujourd’hui
Des gens qui vivent dans ton pays
Et qui de ton nom se souviennent
Car l’océan parle de toi
Les vents du sud portent ta voix
De la forêt jusqu’à la plaine
Ton nom, c’est plus que l’Acadie
Plus que l’espoir d’une patrie
Ton nom dépasse les frontières
Ton nom c’est le nom de tous ceux
Qui malgré qu’ils soient malheureux
Croient en l’amour et qui espèrent
Evangéline, Evangéline, Evangéline, Evangéline…

La version de Marie-Jo Thério… Je vous défie bien d’écouter cette complainte sans sortir la boîte de Kleenex! Je dois préciser qu’Evangéline est l’une des trois seules chansons (avec Lancastria de Tri Yann et Adieu monsieur le professeur d’Hugues Aufray) qui aient réussi à me faire pleurer jusqu’à aujourd’hui. C’est dire…
GRAND-PRE (Paroles et musique: Angèle Arsenault, 1994)
Grand-Pré est un village de Nouvelle-Ecosse fondé en 1682. Longtemps négligé par le gouvernement colonial, car situé trop loin de Port-Royal, il tomba sous la domination des Britanniques en 1713. Il retourna brièvement sous contrôle des Français après la Bataille de Grand-Pré en 1747. C’est à Grand-Pré que fut menée la plus vaste opération de déportation lors du Grand Dérangement de 1755. Le site est aujourd’hui classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Grand-Pré, c’est également une émouvante chanson composée par Angèle Arsenault en 1994. Cette chanson est un véritable manifeste de l’identité acadienne telle qu’on la définit, avec en plus un bel hommage aux racines françaises de la diaspora acadienne actuelle… Alors qu’Evangéline était, au-delà de l’amour, une exaltation de l’espoir en bout de course, Grand-Pré est empreinte d’un incroyable et touchant positivisme. Elle est la voix des descendants des exilés, fiers de leur héritage, qui clament haut et fort que la mémoire de leur peuple se perpétuera, et que toujours l’Acadie s’exprimera… La chanson fut interprétée par Angèle Arsenault elle-même, Sandra Le Couteur (chanteuse originaire de l’Île Miscou), ou encore par le collectif Ode à l’Acadie…
PAROLES:
On porte toujours en soi un peu de son pays
Et moi je n’oublie pas que je suis d’Acadie
Si mon histoire est triste, ce n’est pas votre faute
Mais soyons des artistes, écrivons-en une autre
Qui sera bien plus belle, beaucoup moins dramatique
Avec des arcs-en-ciel, d’la danse et d’la musique
A partir d’aujourd’hui, bâtissons l’avenir
En gardant du passé nos plus beaux souvenirs
Grand-Pré, c’est là que tout a commencé
Grand-Pré, c’est là que nous avions rêvé
Grand-Pré, de bâtir un monde nouveau
A l’abri des tempêtes, au bord de l’eau
Grand-Pré, c’était un peu le paradis
Grand-Pré, les Indiens étaient nos amis
Grand-Pré, à l’abri des arbres géants
Dans le Bassin des Mines, à l’origine
Du nouveau continent
Non, ils ne sont pas venus, les soldats, c’est pas vrai
Car dans la petite église, tous les hommes priaient
Les femmes à la maison préparaient le fricot
Les enfants dans les champs surveillaient les troupeaux
Non, elle n’est pas venue, la si terrible guerre
Qui déchire les familles et crée tant de frontières
Si c’est ça mon histoire, je refuse d’y croire
Je préfère oublier ce qui est arrivé
Grand-Pré, tout un peuple qu’on a déporté
Grand-Pré, une page d’histoire qu’on a déchirée
Grand-Pré, les maisons, les fermes brûlées
Tout c’qu’on avait bâti s’est effondré
Grand-Pré, où sont les Leblanc, les Légère
Sont-ils en Louisiane ou à Belle-Île-en-Mer?
Grand-Pré, comment faire pour garder l’espoir
Allons-nous nous revoir, comment savoir
Où se trouve l’Acadie
Dans les prisons de Londres et dans le port de Nantes
Pendant de longues années, ils vécurent dans l’attente
De pouvoir retourner chez eux en Amérique
On les a bien nommés, les piétons de l’Atlantique
Ces braves paysans qui venaient du Poitou
Du Berry, d’la Touraine, d’la Bretagne, de l’Anjou
Ils avaient tout quitté pour un peu d’liberté
On les a condamnés à vivre en exilés
Grand-Pré, je ne veux pas vous faire pleurer
Grand-Pré, mais je ne peux pas oublier
Grand-Pré, que mes ancêtres étaient Français
Et tout ce qu’ils voulaient c’était vivre en paix
Grand-Pré, nous n’étions que quelques milliers
Grand-Pré, nous n’avons pas abandonné
Grand-Pré, aujourd’hui nous pouvons rêver
Trois millions d’Acadiens et d’Acadiennes continuent à chanter
Nous avons survécu
Nous sommes les invaincus
Nous nous sommes relevés
Nous avons triomphé
Nous connaissons la guerre
La faim et la misère
Mais nous n’avons ni frontière
Ni haine, ni regard en arrière
Nous marchons droit devant
Vers le soleil levant
Fiers de notre héritage
Parlant notre langage
Marchant à notre pas
Chantant Alléluia
Enfants de l’Acadie
Notre histoire nous a grandis
Notre histoire n’est pas finie

Grand-Pré, superbement interprété par Ode à l’Acadie… Ode à l’Acadie est un collectif de sept jeunes musiciens acadiens, formé en 2004 au Festival acadien de Caraquet à l’occasion du 400ème anniversaire de la fondation de l’Acadie. Le groupe ne devait au départ être qu’éphémère, mais le succès fut tel que l’aventure se prolongea jusqu’en 2010, et que le collectif développa plusieurs spectacles. Ode à l’Acadie se composait des musiciens suivants: Isabelle Thériault, Monique Poirier, Louise Vautour, Patricia Richard, Christian Kit Goguen, Nicolas Basque et François Emond.
ENTRE BELLE-ÎLE ET NANTES (Paroles et musique: Suroît, 2002)
Tout comme Grand-Pré le faisait de manière subtile, la chanson Entre Belle-Île et Nantes de Suroît, enregistrée en 2002 sur le magnifique album Prends le temps (le meilleur album du groupe, selon moi), célèbre l’amitié indéfectible et le profond sentiment de fraternité qui unit les descendants des Acadiens exilés avec les bretons, plus particulièrement les habitants de Belle-Île-en-Mer. Car beaucoup d’Acadiens déportés trouvèrent à Belle-Île une terre d’accueil et un peuple d’adoption. Le groupe madelinot (qui est à l’Acadie ce que Tri Yann est à la Bretagne) rend donc par le biais de cette chanson un superbe et vibrant hommage à la Bretagne. Et c’est toujours très émouvant de l’entendre chantée à Lorient (comme ci-dessous), car ce titre a, au FIL, une résonnance toute particulière…
PAROLES:
1. J’suis parti sur la côte
Un matin de septembre
Prévenant bien mes hôtes
Qu’il fallait pas m’attendre
Est-ce le cri de ma race
Tous ces bruits qui me hantent?
Je veux suivre leurs traces
Entre Belle-Île et Nantes
2. Quais de la Trinité
Voiliers du Morbihan
Buvons à l’amitié
A mes frères de sang
De bistrots en cafés
Ceux avec qui je chante
Le verre il faut lever
Entre Belle-Île et Nantes
3. De la Côte Sauvage
A la Côte de Jade
C’est à grandes rasades
Que je rends mes hommages
A toutes ces femmes fières
A ces belles amantes
Comme un parfum de mer
Entre Belle-Île et Nantes
4. De mon pays d’hiver
Quand je pense à la France
Vogue vent d’outre-mer
Sur mes itinérances
Puis comme un vieux refrain
Mélodie apaisante
Je refais le chemin
Entre Belle-Île et Nantes…

Suroît interprétant Entre Belle-Île et Nantes sur la scène du Pavillon de l’Acadie, au FIL 2013.
JE PENSE A TOI, JE PENSE AUX TIENS (Paroles et musique: Gilles Servat, 2011)
Dernière chanson-hommage de cette playlist, dans la veine d’Entre Belle-Île et Nantes… Alors que les précédentes ont été composées par des artistes acadiens, là c’est l’inverse. C’est Gilles Servat, ardent défenseur de l’interceltisme et poète de la Bretagne militante, qui a écrit la chanson qui suit, laquelle a été enregistrée sur son dernier album, Ailes et îles, en 2011… Je pense à toi, je pense aux tiens, dédiée à son ami Roland Gauvin, grande voix acadienne rencontrée au FIL, est un hommage touchant aux familles acadiennes chassées de leur pays et réfugiées à Belle-Île, où elles furent accueillies à bras ouverts… Je m’excuse d’avance de ne pas pouvoir vous mettre d’extrait pour celle-ci. J’espère que la beauté des paroles se suffira à elle-même pour vous interpeller…
PAROLES:
1. J’écris ces vers
Plage de Pozh Gwenn à Hoëdic
En pleine mer
Entre Quiberon et Le Croisic
2. Dans le parfum des immortelles
Hoëdic dénude sa poitrine
Et plus encore dévoile-t-elle
Sous toison de criste-marine
Blanche faucille tranchant la mer
Porzh Gwenn gerbe les laminaires
Sur sa lame je viens m’asseoir
Pour voir Belle-Île dans le soir
Je pense à toi, je pense aux tiens
3. L’Île de Houat, à droite, étale
Falaises sombres et sable pâle
Mutuel écrin obscur et clair
L’autre par l’un aux yeux offert
Droit devant moi l’Île aux Chevaux
Mène au vent ses poulains jumeaux
Dans la prairie que moutons tordent
Et talus de Belle-Île borde
Je pense à toi, je pense aux tiens
4. La banquise au ciel se fissure
La clarté par ces déchirures
Dans le gris trace des couloirs
Pour nous éblouir de sa gloire
Sous le triomphe de ses rayures
Passe un trois-mâts tribord armures
Ce bateau quel nom portait-il
Qui mena les tiens vers Belle-Île?
Tu vois je pense aux Acadiens *
5. Après l’ombre vient la lumière
Déjà je cligne les paupières
En regardant Kasperankiz
Dans l’or que les flots réfléchissent
Et dans le beau temps qui se lève
Le dieu du soir m’envoie un rêve
A Belle-Île un jour toi et moi
Nous irons pour joindre nos voix
Je pense à toi, je pense aux tiens
Je pense aux tiens, je pense à toi…
* Tu vois je pense aux Acadiens: vous l’aurez compris, c’est cette phrase de la chanson de Gilles Servat qui m’a inspiré le titre de cet article…
BONUX: Histoire de finir cet hommage de façon endiablée… Voici un extrait d’un concert un peu particulier: l’ouverture du show Acadie authentique à l’Espace Marine, lors de la Grande Nuit de l’Acadie au FIL 2012. Ce show, qui faisait sa grande première à Lorient, a pour but de démontrer le rayonnement et la vitalité de la musique acadienne, à travers ses nombreuses formes d’expression possible: les violons solistes, le folk-rock celtique, la chanson variétés, le conte… Il rassemble de nombreux artistes, aussi divers que Dominique Dupuis, Louise Vautour, Monique Poirier, Sandra Le Couteur, La Virée, Lisa Leblanc, Patricia Richard, Fayo, Joseph Edgar, George Belliveau, Jac Gautreau, Dominique Bréau, Isabelle Thériault, ou encore Roch Voisine en guest spéciale (en plus de participer au spectacle, le chanteur, originaire d’Edmunston, était également présent en tant que parrain du prochain Congrès mondial acadien, qui se tiendra en août 2014, dans « l’Acadie des Terres et des Forêts »).
L’ouverture du show démarre avec le traditionnel Les gens de par chez nous, et se poursuit par un set de reels décoiffants.
Précisions à toutes fins utiles, le quintet de violonistes qui insuffle toute son énergie à ce set de reels, et qui sert de base musicale à plusieurs morceaux du show, est composé, de gauche à droite, de George Belliveau, Marie-Andrée Gaudet (de Prenez Garde!), Louise Vautour, Dominique Dupuis, et Théo Brideau (de La Virée). L’orchestre « maison », quant à lui, comprend notamment Isabelle Thériault (qui est également chargée de la direction artistique), Christian Kit Goguen, Chris Wheaton, Christien Belliveau, ou encore Sébastien Michaud.

Bonne écoute, et puissiez-vous, je l’espère avec cet article, avoir une pensée, même une toute petite, pour les cousins acadiens…